Plus de 53.000 écoliers ont rejoint les bancs de l’école pour passer le concours d’accès aux collèges pilotes
Ce lundi, les écoliers de la sixième année de base ont retrouvé les pupitres des établissements scolaires, transformés en centres d’examen pour le passage du concours d’accès aux collèges pilotes. Ils ont passé les épreuves d’arabe et d’anglais, jugées faciles et sans difficulté particulière par la majorité des élèves des établissements primaires publics et privés. C’est, hier, que les choses ont commencé, par contre, à se corser. En effet, si l’épreuve d’éveil scientifique, qui dure une heure et qui compte coefficient 1, n’était pas particulièrement difficile, elle était par contre longue pour le temps imparti pour cette épreuve.
Les questions qui ont porté sur l’ensemble des chapitres du programme, ont nécessité un niveau de compréhension élevé de l’ensemble des connaissances enseignées dans cette matière au cours de l’année. «L’épreuve d’éveil scientifique longue de quatre pages n’était pas une simple épreuve de récapitulation des connaissances, note Samira, maman de Mariem, élève en sixième année de base qui passe le concours d’accès au collège pilote. Les questions ont porté sur des thèmes qu’ils ont étudiés au cours de l’année, à l’instar du système sanguin, de l’attraction terrestre, de l’anémie, de l’orientation avec une boussole….Il faut avoir non seulement appris mais bien compris les connaissances enseignées au cours de l’année dans la matière de l’éveii scientifique».
S’agissant de l’épreuve de français, certains écoliers ont buté sur l’exercice de production écrite. Ces derniers ont été appelés à rédiger un dialogue, un chapitre mal maîtrisé notamment dans les établissements scolaires publics où le rythme par alternance a contraint les enseignants à ne pas trop s’attarder sur certains chapitres et à faire l’impasse sur d’autres pour pouvoir terminer le programme scolaire. Aujourd’hui, les écoliers passent la dernière épreuve: les mathématiques. Souhaitons-leur bonne chance!